Les écosystèmes naturels locaux sont irremplaçables

Selon l’Institut de la statistique du Québec, le taux de croissance actuel de la population de la région métropolitaine de Montréal est d’environ 5 % par année. Comme toutes les villes, à mesure que Montréal croît et s’étend, elle empiétera sur les écosystèmes naturels et les fragmentera, entraînant des dommages écologiques irréversibles.

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Sans expansion adéquate, les espaces naturels existants seront de plus en plus sollicités, entraînant la surutilisation, le surpeuplement, une expérience réduite pour les visiteurs et une dégradation écologique causée par le piétinement et les perturbations. Parallèlement, les petits terrains non aménagés situés près de la ville disparaissent rapidement au profit du développement résidentiel et commercial. Cette double pression — hausse de la demande et diminution de l’offre — limite l’accès équitable à la nature pour la population de Montréal et des environs, tout en affaiblissant la capacité de la région à fournir des services écosystémiques, tels que la réduction des températures élevées en été.

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Voici la bonne nouvelle : si nous agissons dès maintenant, nous pouvons créer de nouvelles réserves naturelles locales près de Montréal et les protéger à perpétuité. De vastes terrains non développés, d’environ 50 à 100 acres, peuvent être acquis à 1 ou 2 heures de route de Montréal pour un montant compris entre 500 000 $ et 1 000 000 $. Si 5 % des Montréalais contribuaient chacun 5 $ dès aujourd’hui, nous pourrions commencer à établir une nouvelle réserve naturelle dès demain.